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Les fonds marins et la faune benthique révèlent leurs secrets grâce aux études environnementales menées dans le cadre du projet

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En juin 2023, dans le cadre d’un vaste programme de suivi environnemental sur lequel PGL s’est engagé, nos experts ont réalisé un état des lieux préalable à l’installation des éoliennes des sédiments sur 6 secteurs (dont 3 dans la zone de PGL) avec les sociétés CREOCEAN et IXBLUE.

Les résultats viennent d’être publiés. Ils permettent de disposer d’un état des lieux complet des fonds marins sur le site d’installation des éoliennes flottantes : granulométrie, concentrations en métaux, en pesticides etc. Pas de doute, pas de nouveauté : comme anticipé dans les études d’impact préalables, nous sommes bien sous l’influence du Rhône.

Au niveau de la faune benthique (c’est-à-dire les animaux vivant sur ou dans le sédiment, le dépôt laissé par les eaux sur les sols marins), sur chacune des 6 stations de prélèvement, on compte en moyenne 135 individus par m², appartenant à une vingtaine d’espèces à chaque fois. Dans cette zone où le Rhône génère une ‘pluie’ continue de matière vers les grands fonds, il faut être agile pour ne pas se faire ensevelir. Il faut aussi un tube digestif sacrément costaud : en effet, pour trouver de la nourriture, il faut avaler chaque jour une grande quantité de vase pour espérer absorber le moindre nutriment perdu dans cette matrice minérale. Ces quelques petites espèces sont parfaitement adaptées et sont à la base de toute la chaine alimentaire au bout de laquelle il y a ….. nous ! Vous ne mangerez plus les rougets de votre bouillabaisse comme avant ! Ce sont ces petites bêtes qui permettent aux poissons, à la base, de bien grandir et de se développer. C’est d’ailleurs pour ça qu’elles intéressent autant les scientifiques et les pêcheurs…

Alors bien sûr, ils vont être un peu bousculés pendant l’installation des ancres et des câbles l’été prochain, mais cette intervention en mer est vraiment chirurgicale : de courte durée et hyper localisée dans cette zone relativement pauvre en biodiversité benthique. Ces espèces ont une forte résilience. Il n’y a donc aucun doute sur le fait qu’elles recoloniseront très rapidement les petites surfaces touchées par les travaux de Provence Grand Large. Rendez-vous en 2024 pour faire l’état des lieux post-construction !

 

A noter que les suivis environnementaux réalisés par PGL concernent aussi les autres compartiments du milieu marin : mammifères marins, oiseaux, poissons, etc. PGL prévoit ainsi de rendre compte de ces suivis pendant les prochains mois.

Source photographies CREOCEAN